- EAN13
- 9782246123927
- ISBN
- 978-2-246-12392-7
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 09/11/2005
- Collection
- Les Cahiers rouges
- Nombre de pages
- 168
- Dimensions
- 19 x 12 cm
- Poids
- 148 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Adorable Clio, titre paradoxal et bien giralducien, rassemble six récits d'une des périodes où la muse de l'histoire a lâché les instincts les plus meurtriers de l'homme moderne, la guerre de 1914-1918.
Le premier, « Nuit à Châteauroux », est célèbre pour les éloges qu'il valut au jeune Giraudoux de la part de Marcel Proust : « Il n'y a pas une ligne dans ce livre de Giraudoux où je n'aie à admirer. » C'est « sa » guerre de 14, choses vues d'un écrivain sensible qui se garde du style héroïque alors si à la mode. La vie telle que le conflit qui s'éternise la transforme, perdant toute logique. Le germaniste Giraudoux y pressent, y évoque déjà la nécessaire réconciliation avec l'Allemagne. Il achève son livre, peu après l'armistice, par un émouvant « Adieu à la guerre ». « Comment la guerre commença ? Nous dansions au sous-sol d'un casino : on annonça la guerre. [...] Comment la guerre se passa ? En réveils, en réveils incessants. [...] La guerre est finie. Voici que je ne m'endormirai plus sur l'épaule d'un bourrelier, sur le coeur d'un menuisier [...] Me voici seul. »
Le premier, « Nuit à Châteauroux », est célèbre pour les éloges qu'il valut au jeune Giraudoux de la part de Marcel Proust : « Il n'y a pas une ligne dans ce livre de Giraudoux où je n'aie à admirer. » C'est « sa » guerre de 14, choses vues d'un écrivain sensible qui se garde du style héroïque alors si à la mode. La vie telle que le conflit qui s'éternise la transforme, perdant toute logique. Le germaniste Giraudoux y pressent, y évoque déjà la nécessaire réconciliation avec l'Allemagne. Il achève son livre, peu après l'armistice, par un émouvant « Adieu à la guerre ». « Comment la guerre commença ? Nous dansions au sous-sol d'un casino : on annonça la guerre. [...] Comment la guerre se passa ? En réveils, en réveils incessants. [...] La guerre est finie. Voici que je ne m'endormirai plus sur l'épaule d'un bourrelier, sur le coeur d'un menuisier [...] Me voici seul. »
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