Les brumes du passé : roman

Leonardo Padura

Points

8,70
Conseillé par (Libraire)
12 octobre 2021

Les brumes du passé

El Condé, ancien policier reconverti dans l'achat-vente de livres anciens, découvre dans un hôtel particulier délabré de La Havane une somptueuse bibliothèque, propriété de Dionisio et de sa sœur Amalia, personnages misérables et affamés, sans aucune conscience de la valeur de leur bien. Fasciné par la photo d'une éblouissante chanteuse de Boléro (Violeta Del Rio) trouvée entre les pages d'un livre de cuisine, il s'intéresse à la vie de l'ancien propriétaire, père des frères et sœurs : Alides Montes de Oca, de la haute société cubaine, qui semble avoir eu une liaison avec la chanteuse.

Mais le mystérieux assassinat de Dionisio va le rappeler à son ancien métier.

El Condé, suspecté, pour toute réponse défiera ses anciens collègues de résoudre l'énigme avant lui.

Une enquête qui nous fera voyager dans le temps des cabarets, le Cuba festif et mafieux des années 50, si différent du Cuba violent, affamé, désespéré et sans repères d'aujourd'hui, magnifiquement retranscrit par un réalisme poignant.

L'écriture de Padura est enivrante, teintée de nostalgie et chaleureuse, on prend plaisir à se voir immergé dans un La Havane bouillonnant à l'atmosphère envoutante, hanté par un passé légendaire, sous la houlette du Condé, personnage charismatique, nonchalant mais profondément attachant.

Conseillé par
7 décembre 2021

Une écriture poétique, intime et bouleversante !

Un jeune américain se confie à sa mère dans une lettre qu’elle ne lira jamais, car immigrée vietnamienne qui n’aura jamais appris l’anglais.
A travers ces pages, c’est tout une histoire états-unienne qui se raconte, les émigrés et leur rêve américain, les désillusions, le racisme et les guerres sociales, l’alcool, la drogue. Et au milieu de tout ça, comme une planche de bois dans un naufrage, l’amour.
L’écriture est poétique, intime, bouleversante.
Ocean Vuong frappe fort avec ce premier roman, et se place sans aucun doute face à Didier Eribon et James Baldwin, les images évoquées sont celles d’un Xavier Dolan ou d’un Tom Ford.