Coeur de chien

Bouboul, chien errant dans un Moscou fraichement soviétique, est adopté par Philippe Philippovitch, médecin bourgeois exerçant dans son bel appartement 8 pièces.

Le médecin va tenter sur lui une incroyable expérience : la transplantation de testicules et d’une hypophyse humaine, prise sur un ancien marginal alcoolique et hargneux, dans le cadre de recherches visant au rajeunissement, comme le docteur Voronoff. L’opération a un résultat inattendu : Bouboul se transforme en homme et devient vite Bouboulov, un être mi-homme mi-chien, mais il cumule les pires qualités humaines et canines, les bassesses et le mauvais esprit, comme aucun individu avant lui.

Cet être aux incroyables facultés de sournoiserie et de médiocrité va se retrouver très doué pour la nouvelle société russe et vite gravir les échelons du parti communiste, jusqu’à expulser son maitre et l’envoyer au goulag.

Un roman hilarant, écrit en 1925, l’un des premiers pamphlets contre le communisme, interdit en Russie jusqu’à la pérestroïka.

Quand le Professeur Transfigouratov, chirurgien connu dans toute la Russie pour ses travaux sur l'hypophyse humaine, recueille le chien des rues qu'est Bouboule, ce dernier ne se doute pas de ce qui l'attend. En effet, le professeur veut vérifier une hypothèse sur le rôle de l'hypophyse dans le développement humain, et pour ça, il lui faut un chien... et un cadavre frais, avec un cerveau en bon état. Seulement, dans cette histoire mordante sur la Russie des années 1920, les problèmes issus de cette expérience n'auront (presque) plus rien de canin.
Avertissement : cet ouvrage contient une description TRÈS détaillée d'une opération de chirurgie.